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Le blog de Did0ue

Le blog de Did0ue
  • Le blog d'une ado qui se drogue au chocolat, et qui écoute l'opening de Totoro en boucle. Cette ado vient de supprimer par erreur un skyblog. Cette ado s'appelle didOue, et elle va se reconstruire en même temps que ce blog.
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9 septembre 2009

Peut-on aimer une marionnette ?

I Rencontre dans une nuit sans lune

Dans la forêt, la rivière était toute blanche et bleue. Le reflet de la lune dansait sur l'eau, et je m'assis sur la berge. Je sentais les vaguelettes glacées de l'eau sur mes orteils. Je me sentais horriblement sale. J'enlevais mes vêtements et m'enfonçais dans l'eau. Je sentis les picotements me parcourir, monter le long de l'échine, et soudain, je me retournai. Je sentais la présence de quelqu'un. je retint ma respiration et mis la tête sous l'eau. J'entendais les gargouillements de l'eau mais, dans tout ce vacarme, je perçu une voix grave.


"On sera bien, ici. Dressons le camp.
Une autre voix, légèrement plus aiguë, lui répondit.
-OK ... Eh !
-Quoi ?
-Regarde, là-bas ! C'est pas des vêtements? Des vêtements de fille !
-Eh! T'as raison ! Mais... attends ! Y a sa p'tite culotte !
-Hin hin ! Une fille nue se trimballe dans les parages !
Je rougis violemment.
-Raaaaah ! Espèce de pervers !
Ouf ! Quelqu'un pour ma défense !
-Bon, c'est pas tout ça, mais y faut qu'on dorme, là!
-Ouais. Bonne nuit. Dommage qu'on puisse pas faire de feu. Je me serais bien mangé un p'tit cerf !
-C'est ça bonne nuit."

Là, je sentit que j'étais un peu dans la galère. Merde, pensais-je. Que faire pour me sortir de ces beaux draps-là?(réplique super médiévale, style Léa vous-savez-qui ). Sauf que là, je commençais à manquer de respiration. Je sortit la tête de l'eau et je vis des capes noires à motifs de nuages rouges Ouah! Des types de l'Akatsuki !

J'entendis deux ronflements et, après m'être persuadée que ce serait un sérieux manque de bol qu'il se réveillent PILE au moment où je sortais de l'eau, j'émergeais de la surface liquide. Nue, je m'approchai de leur "campement" (en fait, c'était deux sacs de couchage et les sacs à côté). Je regardai de haut l'endroit où pourrait bien se trouver mes habits. Eureka ! Ils ne les ont pas mis trop près d'eux ! Suspendus à une branche d'arbre, mes chers vêtements étaient toujours là et, miracle! avaient été pliés soigneusement par les deux mecs de l'Akatsuki (qu'ils peuvent être sympas) . Soudain, je réalisai quelque chose : Oh non ! Ils ont pris mon soutif et ma culotte ! Ils vont me le payer pensais-je d'une voie blanche.

Je dus alors m'approcher à pas de loups (c'est super difficile dans une forêt, faut pas faire craquer une seule branche) pour récupérer mes précieux habits -les plus indispensables. Je regardais de haut les deux garçons. J'aperçus mon soutif et ma p'tite culotte DANS LES MAINS du mec (il avait des espèces de branchies au coup). Je me penchais le plus discrètement possible, mais un bruissement feutré résonna dans mes oreilles. Je fus tétanisée. Je me retournai avec lenteur et vit un garçon au visage très jeune, mais son épaule était ARTICULÉE ! Il chuchota:
-Quesque tu fais ?

Il ne semblait pas s'apercevoir que j'étais nue (c'était un peu normal, on est dans le noir, là...)
-Je récupère mon soutif, lui murmurai-je, irritée.
Il parut réaliser.
-Ah...tu veux dire que... tu es ... nue?
- Exactement ! Pourrais-tu avoir l'obligeance de m'aider à récupérer mes vêtements ?

Il parut un peu secoué, malgré la fréquence 0,0000001 décibels que j'avais employée pour m'exprimer.
Il me fit signe de me cacher dans l'ombre de l'arbre pendant qu'il récupérai mes vêtements.
J'attendis en silence. Je perçu un marmonnement dans le silence de la nuit, et mon sang se figea. Mais je vit approcher le "pantin" et je recommençai à respirer. Je lui pris mes vêtements des mains et m'habillais dans les buissons, après lui avoir fermement mais silencieusement demandé de se retourner. Quand je revins vers lui, je sentais son pouls s'accélérer et de la chaleur se dégageais de son corps.
-Comment te remercier? murmurai-je.
-Ne me remercie pas.
- Bon. Alors promet-moi de toujours ouvrir ton coeur aux autres, quoi qu'il arrive, et ainsi, je te rejoindrai.
Il ne répondit pas mais approcha son bras articulé dans un feutrement imperceptible et approcha son visage du mien. Malgré son corps de marionnette, sa bouche avait gardé le goût sucré d'un baiser.
-Merci, chuchota-t-il.

Il m'emmena dans une grotte hors de la forêt, me déshabilla patiemment et me fit jouir dans nos vêtements éparpillés partout sur le sol de la grotte. Puis ,épuisés, nous avons dormi jusqu'à l'aube. Enfin... J'AI dormi. Quand, je me suis réveillée, il était parti. Je me suis habillée et je suis partie.


Voilà.

II Chasse dans le répertoire

Temari était revenue depuis longtemps de la forêt de Konoha où elle avait rencontré ce... pantin. Elle ne repensait plus trop à leur rencontre. De toute façon, au point où elle en était, un mec de plus ou de moins...

L'hôtel dans lequel Temari essayait de vivre était assez humble : un lit (avec deux places ^^), un lavabo pour toute la toilette (sans eau chaude !), une chaise... la patronne lui avait même prêté un livre :"Ensemble, c'est tout". Elle avait d'ailleurs l'impression d'en être sortie, de ce livre, avec son existence mi-prostituée, mi-serveuse dans un café. Mais elle n'en valait pas la peine, se disait-elle. Contrairement à Camille, l'ange-planche-à-pain (NDA : je met où les tirets, hein? Oùùùùùùù ?!), c'était un diable à gros lolos (comme lui disait tous ses clients après avoir vu sa note). Bref, tout l'opposé...

Elle commença à fredonner un p'tit air tout en s'avançant vers le lavabo (muni d'un miroir !). Et voilou, je vais encore chialer, se dit le démon. Elle se regarda dans la glace. Sans son maquillage, son brushing, et sa poitrine un poil trop avantageuse, elle avait l'air d'une fille normale.

-...


... se comprennait-elle U.U' . La jeune fille se lava le visage à l'eau glacée et émit un soupir de bien-être. Elle fixa intensément son reflet dans la glace et eu... une illumination (Oui, oui, une illumination. Vous vous attendiez à autre chose, hein? AVOUEZ ! NDA). Elle s'empara de son portable et appela la première personne de son répertoire.

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Anko était dans son bain quand elle entendit résonner dans tout l'appartement la Lettre À Elise. Elle chercha des doigts son portable (oui, elle le prend partout où elle va, les chiottes et la salle-de-bain compris), après s'être (lointainement) séché les mains. Quand elle réalisa qu'elle faisait un geste aussi con que Claude François, il était trop tard.
-...

-...

-...

-Ah merde ! Pour une fois que quelqu'un m'appelle !

La sonnerie s'était arrêtée.

---

Au même moment, Temari, dans sa chambre, rageait :

-"RAaaAaaAaah ! 'Fait chier ! Elle répond jamais où quoi, celle-là ?!

L'allumeuse était à genoux devant la glace, son portable entre ses deux mains jointes, comme si elle priait.

-Bon... Quelqu'un d'autre... Ah! Ino!

---

-Je t'aime, sussurait Kiba. Tu ne peux pas savoir à quel point je t'aime.
Le jeune homme chercha la main de la blonde et la porta à ses lèvres. Ino plaqua la tête du brun contre sa poitrine tout en l'embrassant dans le cou. Elle n'entendit pas son portable sonner, enfoui sous leurs vêtements amassés près du lit.

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"-Bon... je vois que tout le monde s'est donné le mot, aujourd'hui, s'énervait Temari, allongée sur le ventre sur son lit bien fait, son portable à la main (pas trop de description ?)
-On essaye Sakura ? soupira-t-elle."

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Debout ici toutes les nuits depuis un bon mois, Sakura s'imaginait maintenant si bien l'ombre de Sasuke dans la rue qu'elle cru d'abord rêver en apercevant la silhouette de l'homme qu'elle aimait sur l'avenue.
Sasuke, étonné, murmura :

-Que fais-tu ici, en pleine nuit ?

-C'est par ici qu'il faut passer, si on veut sortir du village. Je viens ici toutes les nuits.

-Rentre chez toi, lui ordonna le jeune homme.

Et il reprit sa marche. C'est à ce moment-là que Sakura sentit son portable vibrer dans la poche de sa robe. Les larmes lui montèrent aux yeux. Elle se retourna et s'écria :

-Pourquoi ne pas te confier à moi. Tu gardes toujours le silence, tu ne dis jamais rien !

-Ne te mêle pas de ça, la coupa Sasuke, tu es tout le temps sur mon dos !

Un sourire malheureux s'étala sur le visage de la jeune fille :

-Quoi que je tente, tu me déteste chaque jour un peu plus... Tu te souviens lorsque nous sommes devenus aspirants ninjas... et que nous avons été réunis en équipe de trois ? C'est ici que je me suis retrouvée pour la première fois seule avec toi...

Sakura se remémora ce moment. Sasuke lui avait lors dit des choses bizarres sur la solitude.
Le jeune homme chercha dans sa mémoire de toutes ses forces, en vain.

-Je ne me souviens pas, déclara-t-il.

Sakura écarquilla les yeux :

-Haha... c'est normal, ça fait si longtemps...

Silence de la part de son ami. Elle continua courageusement.

-Mais c'est ce jour-là que tout à commencé, entre toi et moi... et puis Naruto et maître Kakashi. Nous avons fait tant de missions, tous les quatre ! C'était dur, on en a vraiment bavé, mais ce que j'en garde, c'est le souvenir de tous ces bons moments passés ensemble.

Sasuke gardait le silence et Sakura avait l'impression de réciter un monologue.

-Hum ! J'ai su pour ta famille, mais on ne peut pas vivre pour le vengeance uniquement. Sinon, on ne peut pas connaître le bonheur, et c'est pareil pour tout le monde. Pour toi... pour moi...

-Tu n'y es vraiment pas, l'interrompit Sasuke. Comprends-le : je suis différent de vous. Je me suis engagé sur une voie incompatible avec la votre. On a été formés ensemble, oui, et j'ai longtemps essayé de me convaincre que c'était ça, mon chemin. Mais en fin de compte, mon coeur à choisi la vengeance. C'est la vengeance qui m'a donné la force de vivre toutes ces années. Je ne pourrais jamais vous ressembler, à Naruto et à toi.

Sakura n'en croyait pas ses oreilles. Quelles paroles de vaniteux ! "... essayé de me convaincre que c'était ça mon chemin...". N'im-por-te-quoi ! C'était juste qu'il se croyait UNIQUE ! Malgré ses pensées, son amour pour le garçon reprit le dessus et elle s'écria:

-Non ! Tu veux vraiment t'enfoncer dans la solitude la plus noire ? C'est toi qui m'a appris combien elle était amère. Je la ressens dans ma chair. J'ai une famille, des amis, mais si tu t'en vas, ce sera... comme si j'était seule au monde.

-Nous allons prendre un chemin différent, déclara calmement le jeune homme. Voilà tout.

Sakura, en larmes s'exclama :

-Je... je t'aime tellement ! Reste avec moi ! Tu ne le regretteras pas ! Chaque jour sera joyeux, rempli de bonheur, je ferai n'importe quoi pour toi! Je t'en supplie, reste ici ! J e t'aiderai à accomplir ta vengeance! Je trouverai le moyen de t'être utile, de quelque manière que ce soit, snif, alors... reste ici, avec moi et si c'est au-dessus de tes forces, laisse-moi t'accompagner.

-Vraiment, Sakura, t'es lourde, soupira Sasuke.

-Ne t'en va pas, cria Sakura. Si tu fais un pas de plus, je donne l'alerte !

-Sakura, murmura le garçon, merci...

-Sasuke, chuchota la jeune fille.

Le portable s'était arreté de vibrer.


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Ses cheveux blonds étalés sur la couette, les larmes aux yeux, Temari commençait à se demander si son illumination en était vraiment une. Vous est-il déjà arrivé d'avoir affaire à un ordinateur qui ne réponds-plus ? Si oui, c'est ce que la jeune fille ressentait en ce moment : une envie de tout casser. Elle appela Tenten.


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À "Hichigi & Mendu" (H&M, je sais, c'est pas drôle NDA), le directeur se frottait les mains : on cherchait une robe pour le mariage de Tenten et Neji. Mais les deux futurs époux étaient bien étrangers à cette frustration des préparatifs. Ils étaient sur leurs petits nuages. Ils traversaient en courant les étalages, et, à chaque fois qu'ils était hors de portée d'oeil, ils s'embrassaient comme si leur vie en dépendait. Les amoureux étaient comme des enfants impatients d'avoir le bisou de leur maman à la sortie de l'école. Mais ce jeu de désir fur interrompu par le sonnerie du portable de Tenten. Elle y jeta un regard dédaigneux et préféra l'étreinte de Neji à la voie d'une quelconque personne, fut-ce Temari.

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Temari regarda son répertoire :
-" Sakura, fait, Anko, fait, Ino, fait, Tenten, fait, heu ? C'est quoi, ça ? " les 4" ?Bon j'appelle, on verra bien... Et elle appela.

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Tayuya joua, et elle joua si bien que son ennemi tomba du premier coup "Hum, sympa, ce morceau...". Elle entendit alors son portable sonner la flute et regarda qui pouvait bien l'appeler à cette heure ou tout le monde appelle (vers 10 heures...)... mais ne vit que "la blondasse" "Tiens, je l'avais dans mon répertoire, celle-là ? C'est qui ?" Hop ! Vert !

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"-Aaaaaaallo ?
- Allo, c'est qui ?
-Ben, c'est à vous de le dire, c'est vous qui avez appelé
-Oui, mais j'ai fait au pif', vous êtes qui ?
-Heu... je fais parti des quatres d'Oto...
-TAYUYA ???
-T... Te... Temari ?! C'est maintenant que tu m'appelles ? LACHEUSE ! Bouh !
-Mais Tayuya je travaillais et... TOI NON PLUS TU NE M'AS PAS APPELÉE ! C'est moi qui ai fait le premier pas !
-Tu viens de dire que t'appelais au pif !
-Heu... Oui ! Mais c'est quand même moi qui ai appelé en premier !
-... Bon tu veux me dire quoi ?
-Heu... c'est pour un garçon...
-Encore ?! Mais c'est pas juste, c'est toujours toi qui trouve les beaux mecs, même mors de l'échange Oto/Suna, c'est toi qui les dénichais dans les terrains vagues ! Tu me le présenteras ?
-Euh... En fait, le truc c'est que je l'ai perdu de vue et ... Est-ce-que tu veux bien m'aider ?

III Désert

Temari regardait les flammes du foyer qu'elles avaient allumé, Tayuya et elle, en début de soirée. Elle était épuisée. Les deux adolescentes avaient marché toute la journée pour arriver à 63 kilomètres du visage de Suna. La jeune fille contemplait sans s'en rendre compte le feu qui dessinait des ombres sur le sable, voyait tour à tour des chevaux ailés, des nues parées de fleurs, un poulet plumé, et toutes ces formes se transformaient pour laisser place aux prochaines. Temari sombra peu à peu dans un sommeil mouvementé.

"Rêve."

* * *


Sasorilavoyait, à la douce lueur des braises rouges et de la lune pâle qui blanchissait son visage de nymphe, ses membres fins et musclés. Lèvres entrouvertes, rouges sang ; yeux fermés, mèches blondes et fines ; peau tannée: elle était parfaite. Sasori s'approcha, savoura le silence de l'obscurité, le vent qui s'engouffrait dans sa bouche, et surtout la chaleur de cette nuit, que son cœur accueillait en battant à la volée. Le jeune homme se pencha devant la demoiselle endormie et huma son odeur. Une toute petite fragrance de transpiration, mêlée à un parfum de vanille et à l'odeur salée de la mer. C'était tellement délicieux que le roux effleura du nez la nuque de sa douce colombe, et y déposa un baiser. Battement de cil.
Sasori se leva brusquement, et repartit en direction des dunes de sable de Suna.

"Je l'aime."

* * *


“— Je l'ai vu, je crois."

Temari et Tayuya dégustaient une petite grive grillée. La blonde releva la tête.

“— Qui ça ?" interrogea la blonde.
"— Le garçon. Je l'ai vu. Tu m'as bien dit qu'il était roux, avec un bras artificiel ?
— Heu ouais, c'est ça...
— Alors c'est bien lui", assura Tayuya.
" — Mais... Comment ça se fait qu'il soit venu ici, sur notre campement, comme par hasard ?
— Je pense que ce n'était pas un hasard."

Temari attendit quelques secondes en attente de précision, mais voyant que rien ne venait, elle posa sa question :
“— Et pourquoi n'en serait-ce pas un ?
— Tout d'abord, il avait l'air sûr de lui quand il est venu, et n'a pas attendu d'avoir des informations supplémentaires sur nous avant de se montrer.
— Peut-être qu'il est très imprudent", rétorqua la blondinette.
"— Et puis, crois-tu qu'il aurait embrassé la première personne venue sur la nuque ?"
Hic !! BLAM ! AïïïE !

Temari avait sursauté si fort qu'elle avait lâché son bol qui s'était cassé sur le sol. Elle tâta sa nuque. Essaya d'imaginer le jeune homme se penchant sur elle, endormie, et appliquant ses lèvres sur son cou brûlant. La jeune fille scruta le sable à la recherche des empruntes du ninja, mais ne vit rien.

—“ Bon, on y va, sinon on n'y sera jamais.
— Pas de problème, j'efface les traces.
— Je m'occupe de la vaisselle."

Quand les deux ninjas eurent fini de tout ranger, elle se remirent en route. Le soleil tapait très fort sur la tête de Temari, et elle avait l'impression que jamais elle n'arriverais à franchir les dunes de sable brûlant qui s'étendaient à l'infini devant ses yeux. Tayuya, qui ne venais pas de Suna comme Temari, s'adaptait encore moins à la brûlure du soleil sur sa peau. La rousse avait une douzaine de coups de soleil, rien que sur le visage et le cou. Des taches noires troublaient constamment sa vision et elle ne suivait Temari que par réflexe. De toute façon, la rousse ne la voyait plus. Soudain son pied se déroba sous elle, et Tayuya s'effondra dans le sable piquant. Elle n'avais plus assez de force pour appeler, et de toute façon tout espoir était vain. Tayuya aimait assez cette chaleur éprouvante, ce sable brûlant et les vautours qui la fixaient cruellement.

"Au moins, on va vite en finir"

* * *


Tayuya reprit conscience dans la nuit tiède. Elle n'avait pas l'air morte. Ou alors c'était vachement bien, le Paradis. Une odeur fraîche lui arrivait aux narines, portée par le vent. Comme des fleurs de cerisier. En se tâtant le front, elle s'aperçut qu'il était mouillé. Elle se sentait reposée. Tayuya ouvrit les yeux. Une nuit comme elle n'en avait jamais vue. La lune s'était éclipsée, et les étoiles avaient tout l'espace pour briller. L'immensité de l'univers se reflétait sur les dunes blanches. Il y avait autant d'étoiles dans le ciel que de grains de sable dans le désert. La rousse voulait rester ici pour l'éternité. Tout était parfait. Ce parfum, cette fraîcheur dans l'air, les étoiles... Tout à coup, l'odeur fraîche qu'elle percevait depuis le début se fit plus forte. Tayuya se releva et marcha en aveugle, les yeux fermés, vers la source de l'arôme. Son cœur battait à cent à l'heure, et elle sentait qu'il allait lui arriver quelque chose de pas croyable. L'univers la considérait, les étoiles, les planètes, et la lune qui, même cachée, réussissait l'exploit de faire sentir aux autres son regard inquisiteur.

C'est sous la contemplation de cette noble assemblée que la jeune fille entra en contact avec un corps féminin... identifié. Car Tayuya comprit soudain d'où venait l'odeur de fleur quand elle vit qui la dégageait. Sakura, les yeux brillants, la dévisageait d'un air indécis. Pas de parole, juste le profond silence du désert. La rousse s'approcha jusqu'à ce qu'elle sente la poitrine de Sakura en contact avec la sienne. Respiration. Tayuya pencha la tête. De nouveau, respiration. Les deux jeunes filles inspiraient comme avant de mettre la tête sous l'eau. Le silence était tellement beau que les deux adolescentes craignaient maintenant de le troubler. Mais plus Tayuya s'approchait de Sakura, plus la fragrance de cerisier était plus forte, et plus c'était délicieux. Elles se laissèrent tomber à terre. Sakura se serra contre le corsage de la rousse. Respiration. Elle bascula soudain la tête en arrière, et ses lèvres tendues entrèrent en contact avec la bouche de Tayuya. Elle ne respirait plus que par petite bouffées, ensemble. Tayuya sentait la main de Sakura contre sa peau. Divin. Leur bouches étaient unies, et il semblait que rien ni personne n'arriverait à les dessouder.

"Je t'aime"

* * *


Temari avait passé une nuit toute seule, dans le froid de la nuit. Toute la veille, elle avait cherché Tayuya, sans succès. La jeune fille était perdue. Temari avait pleuré son amie la première moitié de la nuit, et avait dormi d'un sommeil épuisé pendant la seconde. Depuis la disparition de la rousse, elle n'avait plus pensé à celui qu'elle recherchait. Ce matin-là, ce n'était plus Temari qui se traînait dans le sable du désert, mais sa coquille vide, son enveloppe corporelle. Sa conscience s'était endormie, et, seul, son instinct lui dictait les actes de base à faire. "Un pas, un autre pas, arrête-toi ; sort ta gourde...". Toute la journée, elle avançait difficilement dans le désert la menant à Suna. La nuit, la jeune fille dormait d'un sommeil de plomb, pour se réveiller aux premières lueurs de l'aube. Temari était trop fatiguée pour remarquer qu'elle était suivie, mais l'homme l'observait toujours, parfois à quelques mètres seulement de l'adolescente.

"Sublime."

* * *


Sasori réalisait son rituel toutes les nuits, depuis que Tayuya était partie : il s'approchait de Temari et, après avoir pris tout son temps pour la dévisager, il lui trempait le front avec une serviette humide, pour qu'elle ne se déshydrate pas pendant la nuit. Ce faisant, il la regardait tendrement reprendre des couleurs, tout doucement. Plus d'une fois, la jeune fille avait manqué de se réveiller, mais Sasori se disait qu'il serait même près à la revoir -et à la regretter si fort que la première fois- rien que pour pouvoir contempler tout son saoul les yeux de sa déesse. Il en était là de sa pensée quand il vit la paupière de Temari frémir. Le jeune homme n'eut pas le temps de rendre compte de ses acte, et il inspira l'air frais à plein poumons, happant par la même occasion la fragrance subtile de sa douce, qui s'échappait du cou. Sasori se pencha doucement vers la colombe endormie.

"Je fais une connerie, je sais."

* * *


Temari rêvait d'une antilope qui bêlait, pourchassée par une Sakura déguisée en Tchii 1 quand le songe changea du tout au tout. Tout d'abord elle vit Gaara embrassant Kakashi, suivit de Sakura en compagnie de Tayuya, partageant une glace avec celle-ci. Et enfin, son cher et tant aimé Kankurô, en pleine séance de batifolages avec Hinata. Temari n'en croyait pas son rêve, et elle changea de songe. Enfin du moins était-ce ce qu'elle pensait puisque le visage qu'elle chérissait le plus au monde était penché sur elle. Temari inspira l'allène irrésistible du garçon. Palpa son torse. Brûlant. Caressa ses mollets. Chauds-bouillants. L'embrassa. Irrésistiblement incendiaire.

"La vie, c'est sensuel, enivrant, et puis la vie c'est toi."

[1] Tchii est l'héroïne d'une célèbre série des studios CLAMP, où un jeune lycéen tombe amoureux d'un humanoïde. Je suis fan de la série, et les dessins sont sublimes (*hop, petit coup de pub !*)

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6 septembre 2009

Bonjour, Bonsoir tout le monde !

Bonjour les gens !!


Je me présente, Didoue !


En fait, j'ai supprimé deux années de ma vie, comme ça (pouf !) que j'avais mises sur mon autre blog (http://didooou12.skyblog.com, mais bon ça sert à rien d'y aller il est dead ). Alors je vais essayer, petit à petit, de me reconstruire... en construisant ce blog =) !

 

Les mises à jours ne seront pas très courantes au début, le temps que je retrouve ma tablette graphique (pommée dans l'appartement lors d'un déménagement)...

 

Alors, ben... a+ !!

 

 

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